
Pas une semaine sans qu’ils n’apparaissent dans mes rêves… Ma chambre d’adolescente, l’appartement familial, ce cocon de sécurité trop vite abandonné.
Je me vois caresser le papier peint moucheté de vert que j’avais choisi et que mon père avait posé. Je revois mon petit lit une place dans lequel s’est envolée ma virginité, mon bureau en désordre, ma petite armoire qui contenait péniblement ma collection grandissante de vêtements. Je me vois ouvrir la boite aux lettres familiale, gravir les deux étages, ouvrir la porte d’entrée, me sentir (enfin) en sécurité, chez moi, où je me savais attendue.
Le cerveau fait bien les choses. La journée il ressasse angoisses, peurs, solitude, décision à prendre, et la nuit, le sommeil venu, il se met sur pause et m’accorde un court instant de sécurité. Sans facture, sans décision capitale, sans responsabilité si ce n’est se faire de jolis souvenirs d’ado.
Quelques minutes du passé pour repartir confiante le matin venu.
Tout ce que je peux conseiller aux très jeunes filles c’est de profiter. Profiter de ce cocon même si l’envie d’émancipation se fait pressante, profiter même si les autres ont déjà pris leur envol, profiter car on a qu’une enfance, profiter car ces moments en totale sécurité deviennent si rares par la suite…
Plus tout à fait fille, pas encore mère, c’est parfois dur de trouver sa place.
C’est mignon ! T’as de la chance, je passe mon temps à faire des rêves et des cauchemars, mais je ne suis jamais revenue dans mon enfance ! ça fait pourtant 4 ans que je ne vis plus avec mes parents…
Ca veut peut-être dire que tu te sens bien chez toi et que tu as réussi à couper le cordon ! Je pense de mon côté avoir un petit problème de ce côté là !!!!
Moi, mon cocon a été tellement oppressant que je n’ai jamais savouré ni mon enfance, ni mon adolescence. Je ne me suis sentie « chez moi » que depuis que j’ai mon chez moi. Et franchement (désolée papa, maman), je n’ai aucune envie de revenir à la maison!
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C’est vrai qu’en écrivant ce post je me suis dit que j’ai de la chance d’avoir eu cette enfance! Mais du moment que tu te sens bien maintenant, c’est le principal!
Ce genre de nostalgie me vient un peu plus souvent en vieillissant… Le poids des responsabilités sans doute 😛
Tu as raison, moi aussi c’est en vieillissant que cette nostalgie me vient plus facilement… Ah la jeunesse !!!!
Je te comprends tellement… je suis exactement dans le même cas que toi.
Ce n’est pas évident tous les jours…
Mais quel bonheur d’avoir un lien si fort avec ses parents… Tout le monde n’a pas cette chance, alors profitons-en !
Oui c’est vrai que c’est une chance d’avoir des parents comme les miens même si parfois on s’inquiète pour eux plus que de raison!
Moi j’ai vraiment hâte de partir et en même temps assez triste de quitter mes parents malgré que j’ai 26 ans. Mais il faut un jour prendre son envol 🙂
Profite, profite ! Avec du recul, j’aurais du rester plus longtemps chez mes parents ! Car finalement, qu’est-ce qu’on y est bien ! Profite (je sais, je me répète!)